Clos du Mormont | 27

Les arbres et la nature un peu sauvage qui nous entourent nous donne l’impression de ne pas être que des ceps noyés dans un océan d’autres ceps, comme c’est parfois le cas pour certains de nos semblables dans d’autres régions viticoles. Mais l’inconvénient c’est qu’avec ces arbres et ces fourrés, les oiseaux sont aussi très présents ! Et leur oeil aiguisé regarde d’un peu trop près nos petites petites baies en train de rougir. Certains ont même commencé à piquer quelques baies, en bout de ligne.

 

Alors notre vigneron est venu poser les filets. Cette année, il a mis des filets latéraux. Moins dangereux pour les oiseaux que les filets aériens dans lesquels ils peuvent se prendre. Bon : deux kilomètres de filets, ça calme ! Mais en même temps, c’est le dernier gros oeuvre avant les vendanges. Depuis, il nous laisse tranquille et c’est à nous de jouer. Nous sommes maintenant seuls, avec nos baies à mûrir, si le ciel et la phusis le veulent bien…

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