millésime 2012

Tout le monde s’en souvient : l’hiver 2012-2012 est marqué par une vague de froid extrême durant les deux premières semaines de février. Les conséquences…

ne sont cependant pas graves car seuls quelques ceps affaiblis périssent dans l’aventure.

Les précipitations hivernales sont dans la moyenne et les sols reconstituent petit à petit leurs réserves en eau, réserves au plus bas après le millésime 2011.

Un mois de mars assez chaud permet un débourrement relativement précoce mais avril se montre plutôt frais et la végétation perd son avance.

Dans la nuit du 16 au 17 mai, la température descend largement en dessous du zéro et cela provoque un gel de printemps dans certaines parcelles (plus de 150 ha sur le vignoble valaisan…). A Sensine, la situation en coteau permet l’écoulement des masses d’air froid et il n’y a pas de dégâts. Par contre, le Clos du Mormont est très légèrement touché. Rien d’inquiétant pour la récolte mais la vigne prend un coup, et ce ne sera pas le dernier de l’année !

La fin du printemps et l’été sont maussades, les pluies régulières et les pressions de maladies cryptogamiques importantes. Le mildiou est très menaçant, notamment à la Sarraz et les traitements se font de manière extrêmement resserrée.

Les périodes fraîches et très chaudes s’alternent rapidement et cela engendre des grillures sur certaines grappes de Pinot du Clos du Mormont. Le 5 juillet, toujours à la Sarraz, un peu de grêle complète le tableau : la vigne continue d’encaisser tout en faisant son maximum.

Dès la mi-août, les conditions changent et le beau s’installe (avec des températures caniculaires aux alentours du 20 août).

Malheureusement, la météo se détériore passablement dès la fin septembre et il faut être bien organisé, pendant les vendanges, pour éviter les jours de pluie… Elles commencent avec le Rouge de Sensine (partie Gamay et Pinot Noir) le 25 septembre. Puis il faut récolter l’Humagne Rouge un peu précocement car les peaux sont en train de lâcher.

Viennent ensuite les Arvines, celles pour la méthode champenoise puis la vieille vigne de Sensine, le 5 octobre, alors qu’elle est sur le point de cailler. Le Clos du Mormont est récolté le 6 octobre dans de bonnes conditions. Comme l’Humagne Rouge, la Durize lâche et il faut la récolter rapidement (le millésime est définitivement difficile pour les cépages rouges tardifs !). Enfin, une nouvelle grande parcelle d’Arvine sur Conthey est vendangée le 24 octobre. Située un peu plus en altitude, elle clôt les vendanges… des vins secs ! Car l’humidité ambiante présente durant toute la saison, et notamment les vendanges, provoque passablement de pourriture noble dans les Arvines. Les graines et grappes atteintes sont récoltées les 26 octobre et 15 novembre et donnent des moûts d’une richesse en sucre phénoménale (plus de 200 °Oe).

En résumé, une année viticole compliquée, éprouvante au niveau du travail et du suivi de la vigne et qui s’est soldée par une période de vendange longue et étalée : 11 jours sur près de 7 semaines !

arvine extra-brut

rouge oudain sensine

arvine extra-brut l36

arvine vieille vigne sur falaise

arvine tzametzon

les claives

cabernet franc plamont

durize clos de landzèlene

marsanne roussanne sur éboulis

clos du mormont

arvine tba sur schiste

arvine vieille vigne eszencia

arvine santo sur schiste

arvine dt brut nature