Il y a quelques jours, nous avons eu la visite du vigneron. Une visite courte : presque une visite de courtoisie…
Il est allé dans chaque rang, affairé à compter ceux d’entre nous qui ont passé l’arme à gauche. Touchés par une maladie du bois, une attaque de champignon, une saison trop sèche, des racines malmenées par le travail du sol, un gel trop intense…
Quelques-uns ont péris et ces quelques-uns seront remplacés au printemps. Et, dans 6 à 10 ans, ils seront en pleine forme pour servir de trait d’union, avec nous autres, entre les multiples influences du sol et du lieu et le vin qui en est issu.
La vigne cultive la patience…