Mes « jeunes » vignes commencent à prendre de l’âge : plantées en 1997 et 2013, elles plongent leurs racines de plus en plus profondément, trouvant ici et là intense minéralité, belle vinosité et si plaisante saveur de sel. Sec et bien fruité, j’ai bénéficié cette année d’un élevage prolongé de quelques mois, qui me confère encore plus de finesse et d’harmonie que d’habitude.
A la sortie d’un hiver assez chaud, j’ai poussé vite. Epargné par les gels de printemps, j’ai bénéficié d’un bel été, bien qu’arrosé lors de ma fleur. Avec pour conséquence de petites grappes aérées qui m’ont donné un fruité profond et une belle vivacité. Retenez-vous encore quelques mois : vous serrez d’autant plus séduits par ma présence, mon intensité et ma fin de bouche particulièrement traçante.
2017, une année étonnante ! Marquée par un fort gel printanier puis de la chaleur et du sec, qui se retrouve dans mon corps dense, solaire, bien équilibré par une tension de premier ordre (merci à mon terroir d’exception…). Je suis resté 44 mois sans bouger, avec mes seules lies pour me nourrir. Dès mon dégorgement, une nouvelle vie s’est ouverte à moi, aussi pour festoyer avec vous !
Un millésime solaire, cinq années sur lattes et une prise de mousse partielle m’ont complexifié et enrichi d’une légère douceur. Me voilà plutôt crémeux que mousseux, rond et vif, doté d’un fruité profond et pur. Loin des canons de la mode, j’ai tout pour vous séduire…
Curieusement, malgré ma petite récolte, j’ai pris mon temps pour mûrir. J’ai pu profiter de la douceur du soleil de septembre, qui m’a donné une texture caressante, soyeuse, tout en dentelle. Cette délicatesse est merveilleusement accompagnée du fruité délicat issu de mon terroir de granites.
Volontiers abandonné, je résiste encore dans quelques rares vignes du Vieux Pays. C’est vrai que je suis souvent le dernier récolté et que j’ai un caractère bien trempé. Mon tannin est un peu rude, mes arômes embaument les baies sauvages et mon alcool est très modéré. En même temps, un long élevage m’a pour votre bonheur bien civilisé !
Récolté à la mi-novembre, après une année chaude et sèche, je suis concentré comme jamais. Mes raisins secs, flétris et botrytisés ont donné un jus rare, exceptionnel, qui a longuement fermenté puis attendu patiemment le travail du temps. Avec ma robe topaze foncé, mes arômes de fruits secs, de thé noir et ma bouche onctueuse et douce, je suis un vrai vin de méditation…
Issu d’un millésime sec et solaire, je me suis retiré après ma fermentation en bouteille de nombreux mois dans une cave fraîche. En grande partie dégorgé après 27 mois, un petit solde est resté encore des années – 10 ans au total ! – pour s’affiner et prendre une patine et des arômes d’évolution… tout à fait exceptionnels. Production confidentielle : 84 bouteilles présentées en caisse bois de 1 bt
Composé de marc de raisins rouges et du moût d’une treille, j’ai passé par l’alambic il y a une bonne année. J’ai ensuite pris le temps de me faire, de respirer doucement à l’ombre de la cave, de m’affiner en quelque sorte. Me voilà prêt à être dégusté, tout en délicatesse et en arômes. Production confidentielle : 44 demi-bouteilles