Du miel. Un peu de craie. De la croûte de pain. Puis plus rien. Mais pas longtemps cependant. Une touche de champignon séché, de blé grillé.
Sur la pointe des pieds, sans densité, léger mais volumineux, je m’installe, reste un moment puis repars furtivement. On me croit mort peu après mais je reviens et me refais petit à petit pour résonner progressivement, de plus en plus fort et laisser mon empreinte légèrement torréfiée dans votre goût et votre souvenir.
Dans la force de l’âge, j’ai certes un peu de cheveux gris mais encore de la conversation…
Année globalement chaleureuse, exceptionnelle dans l’Yonne.
La Côte de Troêmes, partie intégrante du premier cru Beauroy.