En effet, nous sommes tellement occupé actuellement à ouvrir nos fleurs que nous avons baissé quelque peu notre garde. Et le mildiou ne s’est pas fait attendre. Il nous a frappé à quelques endroits, pas de manière vraiment significative mais quand même, nous le sentons là, un peu partout, prêt à nous réduire en compote dès que possible. Et surtout prêt à bondir sur nos grappes. Mais nous, on veut finir de fleurir et faire nos graines, assurer notre descendance… Lorsque se sera fait, lorsque nous aurons tout donné, il pourra faire son oeuvre.
Heureusement, notre vigneron s’est rapidement occupé de nous par un traitement assez solide. Nous l’avons senti emprunté pour trouver en toute urgence une fenêtre météo sans humidité, sans pluie. Et hier en fin d’après-midi, il est venu pulvériser un drôle de mélange avec des tisanes et des décoctions de plantes, du purin d’ortie et de consoude, des huiles essentielles, du souffre et du cuivre, dans un dosage plus important qu’avec les précédent traitements…
On le voyait déjà souvent, notre vigneron, sa drôle de machine sur le dos, nous rendre visite avec ses bouilles de traitement. Mais maintenant que la maladie est là, on sait qu’il reviendra encore plus souvent, de manière encore plus rapprochée dans le temps… Sale temps va !