De mon profond sol calcaire, je puise une énergie toute particulière ainsi qu’une belle minéralité. Une chance pour rester bien équilibré, tonique, intense et consistant malgré le sec et solaire millésime 2023.
Ma jeune vigne de la Neuveville est complantée en une multitude de cépages apparentés au Savagnin : Riesling, Räuschling, Elbling, Chenin, etc. Tous cultivés, vendangés, pressés et vinifiés ensemble, ils me donnent ce corps à la fois vif, soyeux et aérien. Attention, rareté : moins de 300 bouteilles produites !
Sur les hauts d’un fameux cône de déjection, je puise mes racines dans un sol léger, caillouteux, limoneux, et bénéficie de la fraîcheur due à l’altitude. Ainsi, me voici délicat, léger, dansant, finement aromatique. Et bien parti pour me complexifier avec la garde !
Mon petit parchet situé sur un replat au tiers d’un coteau cristallin est une énigme. Bien loin de mes origines, j’y suis en effet planté en compagnie de quelques ceps de Sylvaner, Marsanne, Chasselas, Plantscher et Muscat. Le résultat est pour le moins étonnant : un corps à la fois tendre et aérien, aromatique et fin, fidèle à la minéralité typique de mon terroir.
Elancé, délicat, vif et rafraichissant comme de l’eau de roche, je donne une interprétation toute particulière du solaire millésime 2023. Grâce notamment à mon tempérament de cépage tardif et mon sol de moraine léger et profond, tempéré par le lac de Bienne situé à quelques centaines de mètres de là.
De ma petite parcelle enclavée entre les maisons de la Neuville, j’ai puisé une belle densité doublée d’une vivacité tonique et vineuse. Mon lourd sol de marnes m’a en effet donné tout ce qu’il fallait dans ce millésime solaire et très sec pour m’exprimer déjà pleinement. Mais j’en ai encore sous le pied !
Comme mes ceps sont depuis plus de six décennies bien ancrés dans mon terroir, j’ai bravé sans problème le millésime sec, solaire et très chaud de 2022. J’en ai tiré une matière substantielle, qui s’étire en une finale de grande longueur et de grande classe. Déjà bien expressif et avenant, je suis prêt tant à être dégusté qu’à être gardé de nombreuses années.
Issu d’une toute petite parcelle cultivée en gobelet et située au cœur d’un cône de déjection, j’ai adoré 2023, sa chaleur et son soleil. Mes arômes sont profonds et complexes et ma bouche, généreuse et ronde, est parfaitement équilibrée, sans aucune lourdeur.
Année de petite récolte, 2020 m’a donné à la fois concentration et densité. Un long élevage de presque une année en fûts, suivi de près de trois ans sur lattes m’ont permis de développer une complexité, une profondeur et un équilibre rares.
Très fruité, ample et digeste, je suis né de l’assemblage d’un Pinot Noir éraflé de Neuchâtel (Ouest) et d’un Gamay du Valais (Sud) vinifié en grappes entières. Servi un peu frais, je me ferai le compagnon idéal des mets canailles et autres plats longuement mijotés.
Mon nom viendrait du fait qu’à la Saint-Laurent, le 10 août, ma véraison soit terminée. En 2023, ça a encore été le cas, pour une vendange plutôt précoce, le 23 septembre. Ma robe noire et mon intense nez de baies des bois précède un corps tout en légèreté et en délicatesse. Le tout parfaitement dans l’air du temps, avec très peu d’alcool !
Situé sur un replat calcaire de Molignon, commune proche de Sion, je pousse sur un sol calcaire, enherbé, riche en biodiversité. Grâce à la très belle arrière-saison de 2023, j’exprime au mieux tout le potentiel de mon cépage tardif, avec des arômes de cerise, de griotte et un corps à la fois souple, vineux et digeste.
Ma toute petite vigne en coteau pentu exposé plein sud est le dernier vestige d’un vignoble millénaire. Dans cet ilot de chaleur, enserré de villas récentes, j’ai pu compter en 2023 sur mon sol dur, calcaire pour trouver un équilibre tout en fruit, vinosité, rondeur et profondeur.
Mes très beaux raisins ont été parfois un peu malmenés par la grande sécheresse de 2022, particulièrement sévère au Clos du Mormont. Seules mes meilleures grappes ont été retenues pour me donner un corps élancé et profond, aux arômes complexes, encore toute en discrétion et parfaitement dans la ligne et la classe de mon terroir. Un petit séjour de quelques mois en cave me révèlera plus encore.
Quel beau millésime que le 2022 pour les cépages tardifs comme moi. J’ai pu œuvrer jusqu’à ma plus haute maturité pour offrir de la matière, de la densité et des tannins serrés, denses, bien polissés par un élevage de plus de 18 mois en fût de chêne. Racé, je suis sérieux, profond, terrien et… sauvage.
Composé de marc de raisins rouges et du moût de treille, j’ai passé par l’alambic il y a deux bonnes années. Avant de me faire, de respirer, doucement, à l’ombre de la cave, de m’affiner. Me voilà d’attaque, tout en délicatesse et en arômes. Production confidentielle : 44 demi-bouteilles